Le Mardi à Monoprix – 2017

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Création 2017                                                                                                                                                     DOSSIER DU SPECTACLE
Tout public, à partir de 14 ans
Durée : 1h15
Version bilingue français/LSF

Texte : Emmanuel DARLEY
Mise en scène : Eric VANELLE
Avec : Delphine SAINT-RAYMOND et Marc COMPOZIEUX
Musique : Gilles CARLES et Philippe CATAIX
Chorégraphie : Lucie LATASTE
Costumes : Laetitia BOS

Scénographie : Paulin BRISSET et Eric VANELLE
Lumières : Paulin BRISSET
Diffusion : Audrey CHARRIÈRE (Association l’Écluse)


Marie-Pierre rend visite à son père chaque mardi pour s’occuper de lui, faire son ménage et l’accompagner à Monoprix. Mais ces rendez-vous se passent mal tant le père a du mal à reconnaître dans sa visiteuse le fils qu’il a aimé autrefois, lorsqu’il était un garçon et qu’il s’appelait Jean-Pierre.

Au lieu de s’intéresser au pourquoi, Emmanuel Darley, l’auteur, s’intéresse d’une plume infiniment délicate et teintée d’humour cristallin au après. Comment aimer cette Marie-Pierre qui enlève un fils à son père ? Comment traverser en talons hauts et en jupe un village où l’on a grandi en petit garçon ?

Soutiens et partenaires
Région Occitanie, Département de la Haute-Garonne, Ville de Toulouse, Association l’Écluse, Le Grain à Moudre (Samatan), Espace Job (Toulouse), MJC Pont des Demoiselles (Toulouse), Centre culturel Alban Minville (Toulouse)

Photos

Teaser

Presse

« Le Mardi à Monoprix est une création originale, courageuse et forte. Originale par sa forme, un monologue à deux avec un interprète homme et une interprète femme, l’un entendant, l’autre sourde, un monologue dialogué bilingue français/langue des signes. Courageuse par son sujet, la transsexualité, non pas dans ce qu’elle a de curieux et de médiatique, mais dans ce qu’elle implique au quotidien avec les êtres proches, ce qu’elle déclenche chez les autres, ce qu’elle révèle des limites de nos bienveillances. Forte parce que parfaitement réussie dans la fusion du fond et de la forme, les rapports de ce père avec sa fille qu’il ne peut accepter que comme le garçon qu’elle n’est plus, ont tout du jeu de surdité et de signes, de dédoublement, d’engagement du corps. Ce qui aurait pu être un exercice de style nous place au cœur d’une subtile émotion, d’un ressenti compassionnel et douloureux, un petit chef d’œuvre de théâtre visuel et parlé, on se sent très proche de Marie-Pierre et de son père, de leurs solitudes respectives, du poids irréductible des conventions sociales. »
Philippe Mourat – Maison des Métallos (Paris)